Consacré par de nombreuses expositions, Steph Cop a présenté à la David Bloch Gallery de Marrakech une douzaine de nouvelles sculptures en bois, des travaux sur plaques de tôle basés sur des principes d’oxydation, des volumes en porcelaine de Limoges ainsi qu’une sérigraphie exclusive.
Né à la fin des années 60 à Paris, l’itinéraire artistique et personnel de Steph Cop commence par ce que pour tous ceux qui ont grandit dans la capitale dans les années 80 considère comme l’art par excellence : LE GRAFFITI.
En 1986, il devint un membre actif du mouvement « Control of Paris », d’où il emprunta son nom. Les membres du COP ont toujours créé la controverse, excellant aussi bien sur le vandalisme urbain ainsi que sur les grandes peintures murales.
Après le lancement de la célèbre marque française Homecore de streetwear, Steph Cop a décidé en 2000 d’aller vers l’avant et de créer Graphic Dzign, sa conception d’étiquettes polymorphe et a développé des partenariats de co-branding.
2002 marque une évolution dans son travail. Il a créé 5 personnages : Les amis imaginaires. Un des personnages –A.R.O (Analyse du réflexe obsessionnel, a.k.a The ARROW) est devenu son personnage principal, une incarnation de ses propres sentiments.
A.R.O : est la définition, la direction graphique, la flèche, l’angle, tout se passe dans sa tête. Il est l’UNIVERS, polymorphe et multiaxiale. Les autres personnages font partie de lui et représentent les éléments de l’image-message basique du label. ARO est 1+4+1, 6 faces comme un dé, « D » est dans son cerveau.
Dernièrement, ARO est devenu « WOODEN ARO », le résultat de la rencontre de la nature et la machine.
Il est courbé par une scie électrique à partir d’une bûche issue d’un arbre de plus de 150 ans.
Ce chêne, dur comme une pierre, rencontre la machine pour une pure et brute représentation de l’ARO.
“Soul Making”, On a l’âme que l’on se construit.